Una recensione in fancese di Remi Favre

Misa Campesina

Si je parle relativement bien l'italien, il n'en va pas de même pour la lecture, surtout s'il s'agit de quelque chose de littéraire. Rien ne me disposait donc à lire cette "Misa campesina". Mais voilà, j'en avais un exemplaire entre les mains, dédicacé par son auteur avec lequel je venais de passer un bon moment. Même si je ne lui avais pas promis de le lire, au vu de la difficulté que j'imaginais avoir pour le comprendre, c'est bien vitre que je m'attaquai à l'avant-propos.
Depuis là, le style simple aidant, la lecture s'en suivit enthousiaste jusqu'à la dernière page. Ce n'était pas un de ces livres qu'on lit sans pause afin de connaître le plus vite possible tant le suspens en devient insoutenable. C'était plutôt une lecture parsemée de pauses et de réflexions… une partie d'admiration pour cet homme, à l'époque plus jeune que moi qui se retrouve dans un autre monde si différent pour tenter de le rendre meilleur… des questions aussi, que fais-je moi même dans ma petite vie tranquille pour atteindre cet objectif ? A quoi cela sert de passer ses journées à travailler dans une usine ? Est-ce vraiment utile au monde ? Ca ne saute pas aux yeux… pourquoi ne pas changer alors ?
Parmi ces histoires de gens simple dans la campagne nicaraguayenne, mon esprit c'est promené dans les souvenirs de notre voyage en Amazonie, ces sourires d'enfant des classes enfantine des favelas, ou ces habitants de communautés éloignées, le long du fleuve posant fièrement avec nous autres blancs européens… des milliers de km séparent ces lieux, mais avec ces images vécues, Les lieux de ma lecture me semblaient tout à coup beaucoup plus proche, presque commun.
Evoluant au fil des joies et des peines de l'auteur, la plus grande tristesse fut certainement de voir l'histoire ce finir !

Rémi Favre